la semaine dernière on a pû constater une ouverture du mois de septembre en cascade les eaux sont troubles avec Les données sur l’activité chinoise et américaine ont, en effet, ravivé l’aversion au risque des opérateurs, notamment sur les valeurs technologiques et le secteur du luxe. Le rapport mensuel sur l’emploi américain semble accueilli sans réel enthousiasme, la volatilité pourrait donc encore perdurer en attendant la Fed.
Crypto
Le Bitcoin se dirige tout droit vers ses plus bas niveaux atteint en août, le rapport sur l’emploi américain vendredi dernier n’a pas arrangé les choses. Quel lien ? Les cryptos sont toujours plus porteuses quand l’économie est en croissance, puisque les investisseurs sont incités à prendre encore plus de risque que sur les marchés actions. Et justement, le marché du travail est en train de conditionner la trajectoire de l’économie américaine, qui semble déjà ralentir. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seul, la crypto reine emporte avec quelle tout ses sujets.
Côté politique
C’est officiel E. Macron a nommé Michel Barnier au poste de Premier Ministre. Qui est Michel Barnier ? 73 ans, M. Barnier, c’est un peu le Fernando Alonso de la politique : pas question de mettre fin à sa carrière. Il a débuté dans les années 70, en tant que conseiller général de la Savoie, il devient ensuite ministre sous les présidences de J. Chirac et N. Sarkozy, député européen puis commissaire européen. On a aussi entendu parler de lui en 2021 durant la primaire des LR.Pourquoi ce choix ? L’objectif de E. Macron était d’élire un Premier ministre qui « réunisse les conditions de stabilité et de rassemblement le plus large ». En clair, il espère rallier les députés de droite et d’extrême droite pour éviter une censure immédiate à l’Assemblée, et voter le budget en paix. M. Barnier sera dont le capitain flamme qui arrive lorsque la situation est au plus bas. La suite ? Selon l’Elysée, E.Macron a chargé M. Barnier « de constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français ». Il doit effectivement envoyer du lourd au vu des chantiers qui les attendent
concrètement en quoi ça nous aide ?
Ça fait un bon moment que l’économie française avec sont déficit budgétaire ainsi que sont gouvernement chaotique impacté négativement l’évolution de la zone euro même si la nomination du premier ministre n’a fait ni chaud ni froid au marché financier on pourrait avoir un impact a plus long terme.
Un peu de recul : Avec un déficit public de 5,5% du PIB en 2023, le nouveau gouvernement est forcé de réaliser d’importantes économies pour respecter les normes européennes. Le vote du projet de loi de finances sera donc difficile pour M Barnier, qui pourrait devoir recourir à l’article 49.3, et risquer une motion de censure qui le renverrait tout droit à la maison.
A quoi s’attendre ?
Septembre démarre… comme un mois de septembre La mauvaise réputation boursière de septembre, statistiquement le pire mois de l’année en bourse, n’est pas usurpée. Cette semaine, les investisseurs vont rester concentrés sur les taux directeurs. Après la Banque du Canada la semaine dernière semaine, la BCE réduira-t-elle ses taux jeudi prochain ? Les financiers pensent que oui, ce qui permettrait à la zone euro de renouer avec des conditions de financement plus clémentes. Aux Etats-Unis, l’inflation (mercredi) et les prix à la production (jeudi) pour le mois d’août concentreront l’attention. Les annonces de résultats sont assez clairsemées, en dehors d’Oracle, Inditex, Adobe et Kroger.
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