L’affaiblissement du dollar, conséquence de la baisse des taux annoncée pour septembre aux Etats-Unis, fait battre des records au métal jaune. Une tendance renforcée par l’instabilité au Moyen-Orient.
La parole de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), est d’or. Au sens propre. L’once de métal précieux s’est encore enflammée dans la perspective de la conférence de Jackson Hole (Wyoming), aux Etats-Unis, qui s’est ouverte jeudi 22 août. Lors de cette rencontre, qualifiée de grand-messe des banquiers centraux, le grand oracle financier devait s’exprimer. C’est peu dire que les déclarations de M. Powell étaient attendues.
Déjà, lundi 19 août, l’once de 31 grammes avait franchi la barre symbolique des 2 500 dollars (soit 2 230 euros). Record historique battu. Pas pour longtemps. Le lendemain, elle clôturait à 2 514 dollars après avoir passé, en séance, 2 530 dollars. Depuis, la fièvre est un peu retombée.
Mais vendredi 23 août, jour du discours de M. Powell, l’or est repassé au-dessus des 2 500 dollars l’once. Comparé à son cours de début janvier, il signe une progression de plus de 20 %.
Irrésistible ascension
Le métal précieux est en fait en ébullition depuis fin 2023. Et il a entrepris dès lors une irrésistible ascension, volant de record en record. Cette flambée est régulièrement alimentée par les propos de M. Powell mais aussi, et peut-être surtout, par les anticipations faites par les investisseurs de ses futures prises de position. Avec un seul sujet lancinant certes, la baisse des taux d’intérêt, mais décliné en une multitude de conjectures possibles sur le calendrier et le rythme de baisse.
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